jeudi 18 octobre 2007

Conversations

Nous avons depuis quelques temps deux sortes d'amis. Ceux qui n'ont pas d'enfant et ceux qui en ont déjà. Avec les deux nous parlons très souvent de toi.
Avec les premiers c'est pour rigoler et faire des blagues. Ils sont innocents comme moi et pensent que tu ne seras que un sujet d'émerveillement, de rire et de tendresse. Ils se disputent pour savoir lequel aura le privilège de t'emmener voir les lions au zoo la première fois ou te feront réviser ton bachot ou qui t'accompagneront plus tard dans des fêtes.
Les seconds, les parents, nous parlent de toi comme d'une chose qui pleure, geint, défèque, etc...
Bien sûr, ils ne voient pas que cela, mais comme ils sont maintenant rentrés dans une période plus calme, ils savourent leur tranquilité nouvelle en ressassant devant les imprudents néophyte le calvaire des premières nuits. Plus ils gonflent la difficulté de ces instants plus ils se sentent heureux d'être désormais (relativement) peinards.

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